Honfleur
Honfleur est une commune portuaire normande localisée sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie.
Catégories :
Commune du Calvados - Ville portuaire de France - Port de plaisance - Station balnéaire française - Localité labellisée « Plus beaux détours de France »
Honfleur | |
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Administration | |
Pays | France |
Région | Basse-Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Canton | Honfleur (chef-lieu) |
Code Insee abr. | 14333 |
Code postal | 14600 |
Maire Mandat en cours |
Michel Lamarre 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Honfleur |
Démographie | |
Population | 8 177 hab. (2006) |
Densité | 598 hab. /km² |
Gentilé | Honfleurais |
Géographie | |
Coordonnées | |
Altitudes | mini. 0 m — maxi. 117 m |
Superficie | 13, 67 km² |
Honfleur est une commune portuaire normande (département du Calvados) localisée sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie. Ses 8 177 habitants sont les Honfleurais.
Elle est en particulier réputée pour son vieux port pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont surtout Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l'École de Honfleur qui contribua à la naissance du mouvement impressionniste. L'église Sainte-Catherine, qui possède un clocher scindé de l'édifice principal, est la plus grande église en bois de France.
La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Étymologie
Honnefleu, toujours au XVIIIe siècle. Prononciation traditionnelle : [χonfieu] avec [H] fortement expiré.
L'appellatif -fleur, jadis fleu, commun en Normandie (Cf. Barfleur, Vittefleur, Harfleur, Crémanfleur, Fiquefleur et La Gerfleur) vient d'un mot d'origine norroise floth ou flói, ou alors du vieil-anglais flod, signifiant : estuaire, bras de mer, fleuve ou rivière (Cf. Le fleu de Lestre, «la rivière de Lestre», cours d'eau du Cotentin toujours mentionné avec ce nom commun au XIIIe siècle).
L'élément Hon- serait issu, quant à lui, d'un nom de personne anglo-saxon Hona ou norrois Hunni qu'on retrouve tout à côté de Honfleur certainement dans Honnaville, homonyme de la Honneville à Saint-Georges-du-Mesnil.
Ressemblance peut-être fortuite avec le nom de la Baie de Húnaflói en Islande.
Histoire
La première mention rédigée attestant l'existence de Honfleur émane de Richard III, duc de Normandie, en 1027. Il est aussi avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre.
Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves de France et au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays assez riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, localisé juste en face, de l'autre côté de l'estuaire, verrouillant du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. Honfleur fut cependant prise et occupée par le roi d'Angleterre en 1357, puis à nouveau de 1419 à 1450. En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises partant saccager les côtes anglaises, avec surtout la destruction partielle de la ville de Sandwich, dans le comté de Kent dans les années 1450 après que les anglais aient quitté la Normandie suite à la défaite de Formigny[1].
Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur connaît une période de prospérité liée à la construction navale, au commerce maritime ainsi qu'aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de religion dans la seconde partie du XVIe siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590[2].
Dans le même temps la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes, avec surtout le départ en 1503 de Binot Paulmier de Gonneville de Honfleur jusqu'aux côtes du Brésil. Le Honfleurais Jean Denis visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du Roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port un des tout premiers de France vers les Amériques et surtout les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fût aussi une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet s'illustrera dans la guerre de course.
À partir de cette période, le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert. Abraham Duquesne fait transformer le hâvre du dedans, simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684, qu'on surnomme actuellement le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux. D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard.
La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec surtout le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du nord de l'Europe. Cet essor fut néenmoins limité par l'ensablement du port, qui parvient cependant à fonctionner toujours actuellement. Cependant, il ne forme plus aujourd'hui qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge.
Héraldique
Les armes de la commune de Honfleur se blasonnent ainsi : |
Administration
En 1973, Honfleur a fusionné avec la commune de Vasouy (143 habitants en 1999), qui dispose depuis lors du statut de commune associée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1995 | actuel | Michel Lamarre | DVD[3] | - | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1995 | Marcel Liabastre | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1971 | Maurice Delange | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1944 | 1947 | Albert Patin | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Suite de la liste des maires (Avant 1944)
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Démographie
Patrimoine
L'église Sainte-Catherine
L'église est dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie comme le rappelle une sculpture sur bois au-dessus du porche du clocher scindé des deux nefs. Elle y est représentée portant une roue et une épée. La première nef est la partie la plus ancienne de l'édifice, datant de la seconde moitié du XVe siècle, construite dès après la guerre de Cent Ans. Elle a été bâtie sur le modèle d'une halle de marché, où ont été utilisés des éléments permettant de la construction navale, le tout donnant l'aspect d'une coque de bateau renversée. Par la suite a été érigé le clocher à bonne distance de la nef, pour éviter que les paroissiens présents dans l'édifice ne soient la proie des flammes en cas d'incendie. En effet, le clocher attire la foudre à cause de son élévation et de sa position à flanc de colline. Au XVIe siècle, on ajoute une seconde nef, dont la voûte est conforme aux voûtes en bois des églises gothiques modestes. Elle a par conséquent une forme plus arrondie et une disposition de charpente, sans rapport avec la structure d'un navire. De plus, on allonge les deux nefs de deux travées supplémentaires.
Les fameux «maîtres de hache» des chantiers navals de la ville ont réalisé ce bel ensemble sans avoir recours à la scie, tout comme leurs ancêtres normands qu'on voit en action sur la tapisserie de Bayeux et tout comme les vikings avant eux.
Les poutres utilisées pour la réalisation des piliers de la nef et des bas-côtés sont de longueurs inégales, car on ne disposait plus de troncs de chênes assez longs pour les construire. Aussi, certains ont une assise en pierre, plus ou moins haute et d'autres, aucune.
Les travées du chœur, reprises au XIXe siècle, sont de qualité assez médiocre et le toit qui les couronne est surélevé comparé à celui des parties anciennes.
L'église est partiellement recouverte de bardeaux en bois de châtaignier, qu'on appelle dialectalement «essentes» et qui forment par conséquent un «essentage».
Le porche «néo-normand» a été construit sur le modèle de ceux des églises rurales de Normandie au début du XXe siècle et remplace un portail monumental en style néo-classique construit au siècle précédent et qu'on peut voir représenté sur certaines toiles de Jongkind ou de Boudin. Le portail sud quant à lui, est de style Renaissance.
À noter l'orgue classique provenant de la paroisse Saint-Vincent de Rouen et le balcon Renaissance orné de personnages musiciens. Des vitraux du XIXe siècle décorent les fenêtres du chœur à l'est .
L'édifice est dénué de transept et les bas-côtés de chapelles qui sont seulement matérialisées par des statues récentes de saints personnages dont les autochtones saint Marcouf et sainte Thérèse de Lisieux.
Autres
- Église Saint-Étienne
Ancienne église paroissiale de style gothique, en partie des XIVe et XVe siècles. C'est la plus ancienne de la cité. Elle est construite en pierre calcaire crayeuse avec silex et en pierre de Cæn, la ville de Honfleur étant localisée à la limite de ces deux types de formations calcaires. Le clocher est recouvert d'un essentage en bois de châtaignier. Actuellement, elle abrite le Musée de la Marine.
- Église Saint-Léonard
Il s'y tient toujours des offices. La façade est de style gothique flamboyant, mais le reste de l'édifice a été reconstruit aux XVIIe-XVIIIe siècles, ce qui explique la forme spécifique du clocher formant une sorte de dôme. L'intérieur est entièrement décoré de peintures murales, mais aussi la voûte de bois à charpente apparente.
- Greniers à sel
Deux greniers subsistent sur les trois d'origine, l'un ayant été détruit par un incendie. Ces deux édifices contenaient 10 000 tonnes de sel, conçues pour conserver le poisson de ce port de pêche important. Elles furent construites au XVIIe siècle, après que les habitants de la ville en aient reçu l'autorisation de Colbert. Le sel provenait principalement de Brouage. Les murs sont fabriqués en gros mœllons de calcaire crayeux et les charpentes de bois, construites par les charpentiers de marine évoquent des coques de vaisseaux du XVIIe siècle.
- Chapelle de Grâce
Cet édifice reconstruit suite à l'effondrement de la falaise abrite des ex-voto, maquettes de bateaux. À l'extérieur, on peut voir les cloches des pélerinages.
- Le cotre Sainte-Bernadette, dernière chaloupe crevettière toujours en état de naviguer, appartenant à l'association La chaloupe d'Honfleur. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 octobre 1983.
Musées
- Musée Eugène Boudin
- Musée Erik Satie
- Musée du Vieux Honfleur
- Musée de la Marine
Économie
- Siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge, qui gère en partie le port de Honfleur et l'aéroport de Deauville - Saint-Gatien.
- Tolsa (Esp. ) : ensachage de litière pour chat
- Commerce : Art, restauration, etc.
- Tourisme
Écologie
La ville de Honfleur a inauguré le 5 novembre 2004 une nouvelle station d'épuration, qui a la particularité d'utiliser des plantes pour dépolluer l'eau : c'est la phytorestauration.
Personnalités liées la commune
Naissances
- par ordre chronologique
- Jean Denis, explorateur et navigateur, découvrit Terre-Neuve en 1506
- Pierre Berthelot (navigateur) , (1600-1638), marin, moine et «Bienheureux»
- Jean Doublet, (1655-1728), corsaire
- Claude-Pascal Morel-Beaulieu (1765-1815), marin
- Jacques Félix Emmanuel Hamelin est né le 13 octobre 1768 et mort à Paris le 23 avril 1839, contre-amiral français
- Eugène Boudin, (1824-1898), peintre
- Albert Sorel, (1842-1906), historien
- Alphonse Allais, (1854-1905), écrivain et humoriste
- Henri de Régnier, (1864-1936), écrivain.
- Erik Satie, (1866-1925), compositeur et pianiste, sa maison natale est devenue un musée
- Lucie Delarue-Mardrus, (1874-1945), poétesse, née au 44 de la rue des Capucins, elle vécut au Pavillon de la Reine de 1900 à 1936.
- André Marie, (1897-1974), homme politique, président du Conseil en 1948, ministre
- Gervais Leterreux, (1930-2003), artiste peintre, unique élève d'Henri de Saint-Delis, et dernier disciple de l'école de l'estuaire initiée par Eugène Boudin.
- Christophe Rocancourt, (1967-), escroc mondial
Autres
- par ordre chronologique
- Samuel de Champlain (ca 1575-1635), explorateur, fondateur de la ville de Québec
- Pierre de Chauvin (17e siècle), marchand protestant de Honfleur (fin du XVIe siècle)
- Adolphe-Félix Cals (1810-1880), peintre, mort dans la commune
- Charles Baudelaire, (1821-1867), poète, séjourna régulièrement chez sa mère à partir de janvier 1859
- Jean Revel, (1848-1925), écrivain normand et ami d'Albert Sorel, y étudia.
- Sacha Guitry (1885-1957), a épousé sa première femme, Charlotte Lysès, à Honfleur le 14 août 1907.
- Henri Jeanson (1900-1970), y possédait le pavillon Louis-Philippe, où il vécut jusqu'à sa mort en 1970.
- Lucien Coutaud (1904-1977), peintre qui posséda une propriété (Le Cheval de Brique) à Villerville de 1953 à 1977 et qui travailla et séjourna à Honfleur.
- Michel Serrault (1928-2007), acteur français, habitait à Vasouy depuis 2001 enterré au cimetière Sainte-Catherine de Honfleur avant d'être transféré en 2009 au cimetière de Neuilly.
- Jean-Louis Scherrer (1935), créateur de mode, demeure à Vasouy
- Nicole Ameline (1952), ancienne ministre et député de la circonscription, y réside depuis longtemps.
Cinéma
De nombreux films ont été tournés en tout ou partie à Honfleur, surtout :
- Les Trois Mousquetaires (1953), d'André Hunebelle, avec Georges Marchal et Bourvil
- L'Homme à la Buick (1967), de Gilles Grangier, avec Fernandel et Danielle Darrieux
- Les Malheurs d'Alfred (1971), de Pierre Richard, avec l'auteur
- Nous ne vieillirons pas ensemble (1972), de Maurice Pialat, avec Marlène Jobert et Jean Yanne
- Docteur Françoise Gailland (1975), de Jean-Louis Bertucelli, avec Annie Girardot et Jean-Pierre Marielle
- La Chambre verte (1977), de François Truffaut, avec l'auteur et Nathalie Baye
- Tendre poulet (1978), de Philippe de Broca, avec Annie Girardot et Philippe Noiret
- Le Quatrième pouvoir (1985), de Serge Leroy, avec Philippe Noiret et Nicole Garcia
Jumelage
- Sandwich (Royaume-Uni)
- Wörth am Main (de) (Allemagne) depuis 2006
Voir aussi
Liens externes
- Ville de Honfleur
- Office de tourisme de Honfleur
- Honfleur sur le site de l'Institut géographique national
- Lavergne, Claudius (1814- 1887) : Notice historique sur la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce de Honfleur (1865)
Bibliographie complémentaire
- Histoire de la ville de Honfleur, Pierre Philippe Urbain Thomas, 1840
- Le Honfleurais aux sept naufrages, Jean Doublet, Elizabeth Noël Le Coutour, L'Harmattan 1996, (ISBN 2-7384-4745-7)
Ouvrages de Pierre Boiteau (Piboi) :
- Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome I, préface de Claude Dulong, La Lieutenance, 2000 (ISBN 978-2-91-204407-5)
- Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome II, La Lieutenance, 2001 (ISBN 978-2-91-204408-2)
- Votez Démarais ?, La Lieutenance, 2001 - (ISBN 978-2-86-743399-3)
Notes et références
- ↑ Actuellement les villes de Sandwich et de Honfleur sont jumelées.
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8) p. 368
- ↑ Conseil-général-info. com - Liste des conseillers généraux du Calvados. Consulté le 7 mars 2009
- ↑ http ://cassini. ehess. fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
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