Paul Gauguin
Paul Gauguin est un peintre post-impressionniste. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des Nabis, son œuvre est particulièrement beaucoup reconnue comme celle d'un peintre français majeur du XIX e siècle.
Catégories :
Naissance à Paris - Peintre français du XIXe siècle - Peintre post-impressionniste français - Peintre expressionniste français - Peintre cloisonniste - École de Pont-Aven - Personnalité de la Polynésie française - Naissance en 1848 - Décès en 1903
Paul Gauguin | |
Autoportrait, (1893) Musée d'Orsay, Paris |
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Nom de naissance | Eugène Henri Jean-Paul Gauguin |
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Naissance | 7 juin 1848 Paris, France |
Décès | 8 mai 1903 Atuona, Hiva Oa, Îles Marquises, France |
Nationalité | Français |
Activité (s) | Peintre |
Maître | Camille Pissarro |
Mouvement artistique | Post-impressionnisme École de Pont-Aven |
Paul Gauguin (° 7 juin 1848 - † 8 mai 1903) est un peintre post-impressionniste. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des Nabis, son œuvre est particulièrement beaucoup reconnue comme celle d'un peintre français majeur du XIXe siècle.
Biographie
Ses débuts
Eugène Henri Jean-Paul Gauguin est né à Paris en 1848. Son père est Clovis Louis Pierre Guillaume Gauguin (1814-1849). Sa mère, née Aline Chazal (1825-1867), fut la fille de Flora Tristan et par conséquent, selon certains auteurs, la petite-fille de Simon Bolivar et de Thérèse Laisnay. Elle descendait de propriétaires terriens espagnols d'Amérique du Sud et même, selon la légende, d'un vice-roi du Pérou.
Le peintre a d'ailleurs passé les années de sa plus tendre enfance à Lima où son père, mort au large de Punta Arenas, pensait trouver la fortune. Après avoir fait ses études à Orléans, Gauguin s'embarque dans la marine marchande puis dans la marine française et navigue sur les mers du monde durant six ans. À son retour en France en 1870, il se convertit en agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires. Il partage alors une vie bourgeoise confortable avec sa femme, la Danoise Mette-Sophie Gad, et leurs cinq enfants : Émile, Aline, Clovis, Jean-René et Paul-Rollon.
Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et grand amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1874, il fait la connaissance du peintre Camille Pissarro et voit la première exposition du courant impressionniste. Comme son tuteur, il devient amateur d'art et s'essaye alors à la peinture. Il expose donc avec les impressionnistes en 1876, 1880, 1881, 1882 et 1886.
Le peintre Gauguin et les impressionnistes
En 1882, il abandonne son emploi à la bourse (qui est dans une phase de mauvaise conjoncture) pour se consacrer à sa nouvelle passion, la peinture. Un an plus tard, il décide de s'établir à Rouen, oú Pissarro, qui l'avait guidé dans son approche de l'Impressionnisme, vivait aussi. Pendant ces 10 mois passés à Rouen, il réalise près de 40 tabelaux, essentiellement des vues de la ville et de ses alentours. Cela ne suffit pas pour vivre et il part vivre avec sa femme et ses enfants dans la famille de celle-ci à Copenhague. Le courant passe mal avec la belle-famille et ses affaires ne vont pas bien. Il décide de retourner à Paris en 1885 pour peindre à plein temps, laissant femme et enfants au Danemark, n'ayant pas les moyens d'assurer leur subsistance. Il participe de 1879 à 1886 aux cinq dernières expositions du groupe des impressionnistes.
Le symbolisme et son voyage initiatique en Amérique
En 1886, Gauguin effectue son premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il fait la connaissance de Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il fait la connaissance de pour la première fois Vincent Van Gogh en novembre de la même année.
En avril 1887 il s'embarque avec la peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie spécifiquement complexes et décident de partir dès qu'ils auront réunis suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découvert tandis qu'il était marin.
Il restera à la Martinique dans des conditions précaires de juin à octobre 1887, à l'Anse Turin au Carbet à 2 km de Saint-Pierre, où se trouve toujours actuellement, un musée qui lui est dédié. Enthousiasmé par la lumière et les paysages, il peindra 12 toiles lors de son séjour.
Malades de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin et Laval rentrent en France en novembre 1887.
Le synthétisme à Pont-Aven
De retour en France, il se remet à Paris, avant de rejoindre début 1888, la Bretagne, où il est le centre d'un groupe de peintres expérimentaux connus comme l'école de Pont-Aven. Sous l'influence du peintre Émile Bernard, son style évolue, il devient plus naturel et plus synthétique. Il cherche son inspiration dans l'art autochtone, dans les vitraux médiévaux et les estampes japonaises.
Il découvre ces dernières à travers Vincent Van Gogh en 1888 tandis qu'ils vivent ensemble deux mois (d'octobre à décembre) à Arles, dans le sud de la France, passant leur temps à peindre. Ils travaillent ensemble et peignent alors la série sur les Alyscamps. Les deux amis sont particulièrement sensibles, connaissent des moments de dépression et Gauguin, comme Van Gogh, tentera de se suicider plus tard. Leur cohabitation tourne mal et se termine sur le fameux épisode de l'oreille coupée de Van Gogh.
Vie en Polynésie
En 1891, ruiné, il habite un temps à l'hôtel Delambre, au n°35 de la rue du même nom à Paris XIVe, puis s'embarque pour la Polynésie, grâce à une vente de ses œuvres dont le succès est assuré par deux articles enthousiastes d'Octave Mirbeau. Il s'installe à Tahiti où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Il passera désormais toute sa vie dans ces régions tropicales, en premier lieu à Tahiti puis dans les îles Marquises. Il ne rentrera en France qu'une seule fois. Les caractéristiques principales de sa peinture (dont l'utilisation de grandes surfaces de couleurs vives) ne connaissent pas énormément de changements. Il soigne spécifiquement l'expressivité des couleurs, la recherche de la perspective et l'utilisation de formes pleines et volumineuses. Influencé par l'environnement tropical et la culture polynésienne, son œuvre gagne en force, il réalise des sculptures sur bois et peint ses plus beaux tableaux, surtout son œuvre majeure, actuellement au Museum of Fine Arts de Boston : D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, qu'il considère lui-même comme son testament pictural.
À Tahiti, il fait la connaissance de Téhura qui devient son modèle. Il est particulièrement inspiré et peint 70 toiles en quelques mois. Mais après quelques années de bonheur, des soucis administratifs et plus personnels (mort de sa fille préférée Aline) le minent. Il a aussi des problèmes de santé : une blessure à la jambe qui ne guérit pas depuis 1894, une crise de syphilis, si quoiqu'il déprime et tente de se suicider. Il décide alors de partir pour les Marquises pour retrouver l'inspiration. En 1901, le voici par conséquent à Atuona (sur l'île de Hiva Oa), dans les îles Marquises. Il lui semble être au paradis. Il va vite déchanter en se rendant compte des abus des autorités et en essayant de se battre pour les autochtones. Affaibli, fatigué de lutter, il meurt le 8 mai 1903. Il est enterré dans le cimetière d'Atuona. La tombe de Jacques Brel côtoie la sienne.
Ses expérimentations sur la couleur et la totalité de son œuvre influencèrent l'évolution de la peinture, surtout le fauvisme du XXe siècle.
La féministe socialiste Flora Tristan était la grand-mère de Paul Gauguin
Influence de Gauguin
En marge des Impressionnistes, Gauguin fut probablement, avec Paul Cézanne et Vincent Van Gogh, le peintre de cette fin de XIXe siècle qui eut le plus d'influence sur les mouvements de peinture du XXe siècle. Cette influence réside certainement moins dans sa peinture que dans ses rédigés, lesquels contiennent des formules qui, comme le dit Léon Gard, «flattent ce penchant des hommes pour les recettes mirifiques, en même temps que leurs instincts de garnements déchaînés qui se saoulent d'indiscipline» [1], : «Comment voyez-vous cet arbre ? écrivait Gauguin, Vert? Mettez-donc le plus beau vert de votre palette; et cette ombre? Plutôt bleue? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que envisageable», ou encore : «Ne copiez pas trop selon nature. L'art est une abstraction.» ou encore : «Vous connaissez depuis longtemps ce que j'ai voulu établir : le droit de tout oser.»[2]
Gauguin anima les mouvements mystiques et symbolistes de Pont-Aven, puis des Nabis où ses théories sur le cloisonnisme et le synthétisme étaient appuyées par les peintres Emile Bernard, Paul Sérusier et Maurice Denis et par le critique symboliste Albert Aurier. À la mort de Gauguin, à l'occasion d'expositions lui rendant hommage, ses idées s'étendirent, non sans extrapolation fréquemment, au Picasso de la période bleue et rose, puis aux groupes des fauves (André Derain, Raoul Dufy), des cubistes (Roger de La Fresnaye), des expressionnistes allemands (Jawlensky, Mueller, Ernst Ludwig Kirchner).
Principales œuvres
Voici quelques œuvres importantes de Paul Gauguin :
- Le Lac dans la plaine , (1873), Fitzwilliam Museum, Cambridge
- La Seine au pont d'Ièna , (1875), musée d'Orsay, Paris
- Paysage d'automne , (1877), Collection spécifique.
- Mette Gauguin cousant , (v. 1878), Fondation et Collection Emil G. Bührle, Zurich
- Jardin sous la neige , (1879), Szépmûvészeti Múzeum, Budapest
- Les Maraîchers de Vaugirard , (1879), Smith College Museum of Art, Northampton, Massachusetts
- Étude de nu ou Suzanne cousant , (1880), Ny Carlsberg Glypotek, Copenhague
- Intérieur du peintre à Paris, rue Carcel , (1881, Nasjonalgalleriet, Oslo
- Jardin à Vaugirard , (1881), Ny Carlsberg Glypotek, Copenhague
- Rouen, Les Toits bleus , (1884, Collection spécifique, Winterthour, Suisse
- Mette Gauguin en robe du soir , (1884), Ny Carlsberg Glypotek, Copenhague
- villa Julia. Pont-Aven , (1887/1888),
- Conversation dans les prés. Pont-Aven , (1888), musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles
- Ferme à Arles , (1888), Indianapolis Museum of Art, Indianapolis
- Au café à Arles , (1888), musée Pouchkine de Moscou,
- Vision du Sermon - Combat de Jacob avec l'ange , (1889), National Gallery of Scotland, Edinburgh
- Le calvaire breton , (1889), musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles
- Manao Tupapau, (1892)
- Mahana maa I , (1892)
- Autoportrait au chapeau, (1893)
- D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous? (1897-1898), Museum of Fine Arts, Boston
- Deux femmes ou La Chevelure fleurie, prix : vendu 17, 9 millions d'euros en février 2006
- Arearea ("Joyeusetés") (1892)
- Arbres bleus
- Les seins aux fleurs rouges (1899)
De nombreuses toiles de Paul Gauguin sont peintes sur les deux faces (des deux côtés). A l'instar de nombreux peintres du XIXème siècle, surtout pour des raisons pécuniaires ou de disponibilité de toiles neuves, Paul Gauguin retournait certaines toiles qu'il possédait de peintres de son époque pour y composer ses propres œuvres. C'est le cas, par exemple, du nu de la collection Slomovic comportant au verso la vue d'une chambre. Un autre cas est la nature morte Villa Julia de l'ancienne collection Lefort des Ylouses montrant un nu (inachevé et non identifié) de l'autre côté.
Cote
- La Fin royale a été acquise par le Getty Museum de Los Angeles en mars 2008 pour un montant qui pourrait approcher les 30 M.
Fausse sculpture de Gauguin
- L'Art Institute de Chicago a acquis vers 2001, une statue de Gauguin Un faune qui s'est révélé être un faux moderne réalisé par une famille anglaise les Greenhalgh[3].
Bibliographie
De Gauguin
- Ancien culte maori (1892 ; éd. fac-simile par René Huyghe en 1951, repr. 2001 (ISBN 2-7056-6437-8) ).
- Cahier pour Aline (1892 ; éd. fac-simile 1989 (ISBN 2-905810-32-7) en ligne ; éd. typographiée, Éditions du Sonneur, 2009 (ISBN 978-2-916136-21-9) ).
- Noa Noa (1893-1894, première éd. 1901 par Charles Morice 1 2; éd. de 1988 par Pierre Petit (ISBN 2-87697-030-9) ; éd. de 1998 par Jérôme Vrain (ISBN 2-84205-365-6) ; éd. fac-simile [du ms. de 1893 et des ill. du ms. de 1895] de 2001 par Gilles Artur, Jean-Pierre Fourcade et Jean-Pierre Zingg (ISBN 2-907716-18-2) ).
- Racontars de rapin (1902 ; fac-simile, 1994 (ISBN 2-907716-09-3) ; nouv. éd., 2003 (ISBN 2-7152-2407-9) ).
- Avant et après (1903 ; éd. 2003 (ISBN 2-907716-25-5) ).
- Oviri, Rédigés d'un sauvage [textes choisis] (1892-1903, éd. 1974 par Daniel Guérin (ISBN 2-07-032533-4) ).
Correspondance
- Lettres à sa femme ainsi qu'à ses amis, éd. par Maurice Malingue, Paris, 2003 (première éd. 1946) (ISBN 2-2464-5783-1) .
- Correspondance de Paul Gauguin : documents témoignages. 1, éd. par Victor Merlhès, Paris, 1984 (ISBN 2-900927-15-3) ; suivi de compléments en 1989 et 1995.
- Fonds Gauguin conservé à la Bibliothèque centrale des musées nationaux, sur le site de l'Inha.
Carnets
- Le Carnet de Paul Gauguin [fac-simile des carnets de 1888-1891], éd. par René Huyghe, Paris 1952.
- Paul Gauguin. Carnet de croquis = A sketchbook [fac-simile des carnets de 1884-1889], éd. par Raymond Cogniat et John Rewald, New-York, 1962.
Catalogues raisonnés
- Marcel Guerin, L'Œuvre gravé de Gauguin, Paris, 1927 ; reprint, San Francisco, 1980.
- Christopher Gray, Sculpture and ceramics of Paul Gauguin, Baltimore, 1963 ; nouv. éd. New York, 1980.
- Georges Wildenstein avec Raymond Cogniat, Gauguin. 1, Catalogue, Paris, 1964.
- Merete Bodelsen, Gauguin's ceramics : a study in the development of his art, Londres, 1964.
- Gabriele Mandel Sugana, Tout l'œuvre peint de Gauguin, Paris, 1987 (première éd. 1972) (ISBN 2-08-011218-X) .
- Richard S. Field, Paul Gauguin : monotypes, Philadelphie, 1973.
- Elizabeth Mongan, Eberhard W. Kornfeld, Harold Joachim, Paul Gauguin. Catalogue raisonné of his prints, Bern, 1988 (ISBN 3-85773-019-6) .
- Jean-Pierre Zingg avec Marie-José Pellé, Les éventails de Paul Gauguin, Papeete, 1996 (repr. 2001) (ISBN 2-907716-14-X) .
- Daniel Wildenstein avec Sylvie Crussard et Martine Heudron, Gauguin : premier itinéraire d'un sauvage. Catalogue de l'œuvre peint, 1873-1888, Milan, Paris, 2001 (ISBN 88-8118-937-2) .
Sur Gauguin
- Georges Daniel de Montfreid, Sur Paul Gauguin [inclut des bois dessinés et gravés selon Paul Gauguin par Daniel de Monfreid], La Rochelle, 2003 (ISBN 2-84327-092-8) : Contient les lettres de G. D. de Monfreid à Paul Gauguin, décembre 1897-août 1903.
- Bengt Danielsson avec Marie-Thérèse Danielsson, Gauguin à Tahiti ainsi qu'aux îles Marquises, Papeete, 1975 (ISBN 2-85700-05-X) (trad. selon Gauguins söderhavsar, Stockholm, 1964) nouv. édition, Paris, 1989 (ISBN 2-266-02727-1) .
- Jean-François Staszak, Géographies de Gauguin, Paris, Bréal, 2003 (ISBN 2-7495-0124-5)
- Jean-Luc Coatalem, Je suis dans les mers du sud; Sur le traces de Paul Gauguin, Paris, Grasset, 2001 (ISBN 2-246-58561-9)
Bibliographies en ligne
- (fr) Bibliothèque insulaire, sélection de livres de et sur Paul Gauguin.
- (en) publications sur Van Gogh et Gauguin.
Notes et références
- ↑ Héritage de Gauguin, article paru dans la revue Panorama en 1943
- ↑ Oviri, rédigés d'un sauvage, par Gauguin
- ↑ (en) Bailey M, Revealed :Art Institute of Chicago Gauguin sculpture is fake, Art Newspaper, 12 décembre 2007
Galerie
Les Alyscamps, 1888 |
Fatata te miti (près de la mer) , 1892, Washington, National Gallery of Art |
Le gardien de porcs, Bretagne, 1888, 93 cm X 74 cm, Los Angeles County Museum of Art |
Autoportrait au Christ jaune 1889, Paris, musée d'Orsay |
Arearea - Joyeusetés 1892, Paris, musée d'Orsay |
Vairumati 1897, Paris, musée d'Orsay |
Et l'or de leur corps 1901, Paris, musée d'Orsay |
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La Belle Angèle 1889, Paris, musée d'Orsay |
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Le Sculpteur Aube et son fils, 1882, Paris, musée du Petit Palais |
Appartement de Gauguin rue Carcel 1891 |
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Cavaliers sur la plage, 1902, collection privée |
Femme au fruit 1893, musée de l'Hermitage Saint-Pétersburg |
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Vahine no te miti (Femme à la mer) 1892, musée National des Beaux Arts, Buenos Aires |
Voir aussi
Liens externes
- (fr) [mp3] Lecture audio du «Journal tahitien»
- (en) Paul Gauguin dans Artcyclopedia
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